Où il est question de pêcheurs, de pissinte, de traité et convention, de bus et d’une ressourcerie.
16 points étaient à l’ordre du jour. 5 sont à mettre en évidence:
1. La vente du café des Pêcheurs à Hévillers.
Mont-Saint-Guibert doit être une des rares entités (si ce n’est la seule?) qui possède un bâtiment servant de café dans son patrimoine communal. Les raisons historiques de cette acquisition sont sans doute légitimes, il était toutefois temps de se séparer de cette curieuse propriété. Le bâtiment a donc été revendu à son exploitante, à qui nous disons bien naturellement « santé! »
2. Dénomination de nouvelles voiries communales à Corbais
Á la demande de l’ASBL « CORBAIS, toute une histoire », trois sentiers ont été nommés des douces appellations de « Pissinte Pad’zeu les djardés » ( sentier au-delà des jardins), « Pissinte dès Kerés » (Sentier des Curés) et « Pissinte des djardès » (sentier des jardins). La Commission Royale de toponymie et dialectologie avait déjà donné son aval, celui du conseil communal l’a également été à l’unanimité.
3. Convention avec la ressourcerie de la Dyle
Depuis l’instauration du nouveau système de collecte des déchets, il n’y avait plus de ramassage des encombrants en porte à porte. Il était initialement prévu de passer par la nouvelle ressourcerie du Brabant. Celle-ci n’ayant toujours pas vu le jour, une convention a été passée avec la Ressourcerie de la Dyle.
La commune communiquera sous peu sur les modalités pratiques de ce nouveau service offert aux guibertins.
On ne peut évidemment que se réjouir de cette nouvelle convention qui renforce la filière du réutilisable.
Á titre de comparaison: l’ancien ramassage des encombrants, entièrement géré par la commune, coûtait de l’ordre de 40.000 €. Une estimation, à la très grosse louche, fait état d’un coût de 2.000€ désormais (variable en fonction du nombre de mètres cubes enlevés).
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4. Le TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement)
Vous en avez certainement déjà entendu parler. Ce traité va créer une zone de libre-échange entre l’Union Européenne et les USA.
Nous n’allons pas rentrer dans le détail ici (ce serait sans doute un peu long…), mais, à notre demande, nous souhaitions que le conseil communal vote une motion de rejet de ce traité. Ce vote purement symbolique (la commune a peu de contact avec les USA, et son influence sur la géopolitique est assez limitée…) a déjà eu lieu dans d’autres communes.
Malheureusement, la motion de rejet n’a pas été approuvée (5 pour, 2 abstentions, 9 contre). Dommage, pour une fois que nous sortions du cadre de la gestion communale. Nous avons sans doute manqué de pédagogie. On y reviendra, peut-être.
5. Questions-réponses:
-La fin du service Proxibus.
La presse en a abondamment fait écho (TV Com, Vivre Ici, etc…). De notre point de vue, il est évidemment regrettable d’arrêter un tel service (on a le cœur qui saigne, comme dirait l’autre), mais les chiffres sont là et sont indiscutables (petit calcul de notre part, la personne transportée coûte de l’ordre de 15€ le trajet!).
On ne peut que se réjouir que l’enveloppe de 80.000€ sera réaffectée à la promotion de la mobilité cyclable (primes et autres).
-Les gens du voyage
Dossier toujours humainement délicat où deux visions de notre modèle de société s’entrechoquent. Lorsque les travaux du Jaurdinia auront débuté (normalement bientôt), il n’y aura de toutes façons plus de terrain d’accueil sur l’entité.
Certains s’en réjouiront.
D’autres pas.
C’est selon.
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