Ecolo Mont-Saint-Guibert mûrit
Nouvelle année, nouveau site web, et nouvelles (bonnes) résolutions, l’année commence sous de bons auspices!
2016 s’était terminée de manière bien morose: un site web vieillot, plus alimenté depuis un bon moment – nos fidèles lecteurs de tout bord l’auront certainement remarqué. Ce nouveau site web se veut plus lisible et sensiblement plus confortable en termes de lecture. Notre ambition est également de l’enrichir d’autres articles de fond sur les actions que nous menons au niveau communal.
Nous avons également pris de nouvelles résolutions.
La presse locale a fait état de tensions au sein de notre locale Ecolo, Il n’en est rien ! Mais le dernier conseil communal fut pour nous une bonne leçon ! Nous avons l’habitude, chez Ecolo de laisser exprimer les personnalités de chacun.
Or, un conseil communal, cela se prépare. Chaque point est débattu, et donne lieu, avec une liberté d’expression totale, à une confrontation des points de vue, ces derniers pouvant parfois être fort divergents – et c’est bien normal. De ce choc des idées naît une décision consensuelle, on appelle cela l’intelligence collective.
Toute décision Ecolo est ensuite débattue en conseil de majorité, avec nos partenaires de l’Union communale, pour arriver à une décision de majorité. Celle-ci sera à son tour débattue avec l’opposition lors du conseil communal.
Ce processus démocratique n’était plus suffisamment respecté par certains de nos membres, ce qui a donné lieu à des débats intra-Ecolo au conseil communal – légitimes sur le fond -, débats qui auraient dû avoir lieu bien plus tôt en interne. Cela a aussi poussé au report de décisions, et à un blocage de l’appareil administratif. Conséquences :
- Des inquiétudes légitimes apparaissent chez nos partenaires (Union Communale et administration) ;
- L’opposition en rit encore ;
- Notre image en a pris un solide coup auprès des guibertins.
N’en jetez plus, la coupe est pleine. Nous avons donc pris des résolutions en interne afin de faire évoluer notre mode de fonctionnement :
- Nous avons adapté nos délais pour laisser à chaque conseiller plus de temps pour effectuer son travail (si, si, un conseiller, ça travaille – du moins chez nous) ;
- Les membres du Collège, qui sont plus au fait des matières parfois ardues, vont mieux communiquer auprès des membres du conseil afin d’aider ceux-ci à remplir leur tâche ;
- Et évidemment, on ne revient plus sur une décision collective une fois qu’elle est actée (après l’heure, ce n’est plus l’heure)
Pour conclure sur une note positive, nous ne sommes pas moins unis que par le passé. Nous pensons que ce mauvais moment vécu est un passage obligé, une évolution naturelle dans un parti confronté à une expérience exécutive.
Disons que nous sommes comme le bon vin, on se bonifie avec le temps.
À la vôtre!