Ce mercredi 12 octobre, une réunion d’information sur les méfaits du radon était organisée par le Service Analyse des Milieux Intérieurs (SAMI), l’agence fédérale du contrôle nucléaire et la commune dans la grande salle de l’Axis Parc. Plus de 150 personnes étaient présentes.

Le radon est un gaz noble radioactif d’origine naturelle descendant de l’uranium contenu dans le sol. C’est un des principaux polluants naturels auxquels la population est exposée.

Le risque-santé lié à l’inhalation cumulative du radon est de développer un cancer du poumon. Ce risque est décuplé pour les fumeurs.

Si nous sommes exposés toute une vie à une dose de 400Bq/m³, nous avons un risque supérieur de 60% d’avoir un cancer du poumon.

La quantité de radon est fort différente suivant la nature du sol. Sans être alarmiste, notre commune mérite un contrôle. Un faible nombre de logements présente un risque, c’est la raison pour laquelle une quantification du radon se trouvant dans nos bâtiments est proposée (en bleu, les endroits sans risque).

En cas de pollution effective, des solutions existent.
La norme européenne à ne pas dépasser est de 400 Bq/m³ (le Luxembourg a une norme plus sévère encore de 150 Bq/m³). Des mesures de précaution sont déjà nécessaires à partir de 200 Bq/m³ (bonne ventilation), mais à partir de 400 Bq/m³, il faut agir.

Lors d’une campagne précédente à Court-Saint-Étienne, sur 157 maisons analysées, 77% présentaient un taux normal et seules 9% dépassaient les 400 Bq/m³ qui est le seuil d’action.

Il n’y pas de règle pour définir les maisons les plus exposées. Le risque est accru si le bâtiment est mal ventilé. Des caves peu étanches augmentent également la concentration en radon, de même que des fissures et orifices.

Plus de 137 boîtes ont été distribuées durant la 1ère quinzaine de novembre. Celles-ci doivent être placées dans la pièce la plus utilisée du rez-de-chaussée, à une hauteur de 1,50 mètre et ce durant 3 mois. Ces boîtes seront alors remises à la commune (date de remise du mercredi 7 au mardi 14 février 2012) qui centralise l’opération et qui les enverra à l’agence fédérale du contrôle nucléaire. L’agence calculera le taux moyen de radon dans votre maison et vous communiquera les résultats.
Une deuxième réunion est prévue fin avril 2012 pour les personnes dont l ’habitation dépasse la norme. À ces personnes, il sera proposé gratuitement des mesures supplémentaires ; lors de cette deuxième réunion des solutions seront expliquées afin de régler le cas échéant la problématique de présence de radon au sein des habitations «contaminées ».